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Théocrite


Sa Vie
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Théocrite [sa vie 1] est un poète de la période alexandrine[1][sa vie 2]. Il serait né à Syracuse [sa vie 3] entre 320 et 315 avant J.C. (Idylles XXVIII et XV nous renseignent sur sa vie). Ses parents se nommaient Praxagoras et Philina d'après Les Idylles. Dans sa jeunesse, il a vécu sur l'île de Cos où il s'est lié d'amitié avec son maître Philétas , poète élégiaque. Puis à Alexandrie, il se lie d'amitié avec ses protecteurs les rois Ptolémée Philadelphe et Hiéron II. Il est certainement mort au III ème siècle avant J.C. Il n'existe pas de date précise. toutes les informations sur sa vie nous sont données dans ses œuvres, ce ne sont donc pas des sources sûres.

Son Œuvre[]

Théocrite est un poète d'un style majoritairement bucolique. Certaines sources indiquent même qu'il est le créateur de la poésie pastorale (les Grecs aimaient associer chaque genre littéraire à un auteur comme Homère qui serait le père de l'épopée). Il a également écrit des chants de louange à ses maîtres. Son œuvre est constituée d'un seul recueil intitulé Les Idylles, qui est composé de trente idylles.[2]

Dans ses poèmes, l'auteur nous raconte sa vie et fait l'éloge des ses maîtres et ses amis-rivaux, poètes bucoliques.

Ses citations[]

  • "Le regret dévore jusqu'à la moelle des os" (Idylles, XXX, 21).
  • "Ne pas même gratter le vert-de-gras d'une pièce pour en faire l'aumône" (Idylles, XVI, 17).
  • "Le présent est petit, mais qu'il a de prix ! Les dons de l'amitié sont toujours précieux." (Idylles, XXVIII, "La Quenouille").
  • "Les femmes savent tout, même le détail des noces des dieux" (Idylles, XV, 64).
  • "Avoir le feu à ses trousses" (Idylles, V, 31)
  • "Il y a de l'espoir tant qu'on est vivant" (Idylles, V, 42).

Image[]

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/3a/Theocritus-greek-poet-born-in-syracuse.jpg/220px-Theocritus-greek-poet-born-in-syracuse.jpg

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Buste de Théocrite, représenté de profil.

Il porte une couronne de laurier qui est un symbole de victoire. Son visage est impassible avec un sourire voilé, ce qui signifie chez les Grecs la beauté suprême.

Sources[]

Références[]


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